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Ces dernières années, c’est avec le collectif lyonnais Mazalda, amoureux des musiques traditionnelles et des hybridations psychédéliques, que l’on a croisé Sofiane Saidi: sur son deuxième album, l’élégant et fiévreux El Ndjoum, et sur scène, où l’alchimie fonctionnait à merveille. Aujourd’hui, le chanteur algérien revient en solitaire et revisite ses chansons avec un ordinateur et des claviers, fidèle au raï et à ses mille-et-une transformations, électriques et pop. Sofiane Saidi a vécu les grandes heures de la dernière vague raï, quand il débarque à Paris à dix-huit ans. C’est le tout début des années 90 et les nuits de la capitale pulsent au rythme des cabarets orientaux. Le jeune musicien y fait sa place. Si le raï disparaît ensuite peu à peu des radars du grand public, son esprit d’ouverture continue de guider Sofiane Saidi, au fil d’un parcours d’une grande richesse, où il croise Natacha Atlas, le groupe breton Startijenn ou encore le oudiste Smadj. Sur les deux albums qu’il a publiés sous son nom, en 2015 et 2018, il déploie sa sensibilité et sa voix sublime au service d’un raï moderne et enivrant.
+ 1re partie : Leïla Bounous
La chanteuse franco-algérienne Leïla Bounous, ex-chanteuse du groupe nantais Orange Blossom, livre un solo entre tradition et musiques électroniques.